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Le train, c’est le transport du quotidien pour les personnes du pays que l’on visite.

On ne compte plus le nombre d’heures qu’on a passé dans des gares, à attendre sur les quais ou à être posés plus ou moins confortablement dans les halls. Des gares de grandes villes aux allures de fourmilière jusqu’aux petites gares délabrées des recoins isolés on en a parcouru un certain nombre avec toujours autant de plaisir. D’autant plus que certains bâtiments valent le coup d’œil…

Monter dans un train permet de se mélanger à la population locale : aux personnes qui font « juste » quelques heures de train pour aller au travail, partir en week-end ou aller voir leur famille dans leur propre pays. On se sent un peu moins touristes que quand on déambule dans un centre ville avec un appareil photo et on apprécie être au milieu du quotidien d’un pays.

C’est aussi l’occasion d’entendre parler la langue du pays, de découvrir le plaisir de ne rien comprendre aux annonces diffusées pendant le trajet dans la plupart des pays où elles ne sont pas traduites en anglais. Mais on a pu entendre la prononciation des noms de ville et retenir certains mots clés à force d’entendre les mêmes messages ! La confrontation à la langue a aussi pu être complexe dans certaines gares où l’on ne partageait aucune langue avec le personnel auprès duquel on voulait acheter un billet ou avoir des informations sur une annulation de train.. Mais malgré la barrière de la langue il existe toujours plein de ressources à mobiliser pour se comprendre !

Chaque pays a un réseau ferroviaire différent, un confort de train et de gares variables mais surtout des usages différents du train. Quelques anecdotes parlent mieux que de longs discours :

En Allemagne, il y a des trains qui circulent toute la nuit et qui sont pleins même à 2 heures du matin ! On est d’ailleurs devenus des adeptes du train de minuit 4 à Strasbourg (ou le même directement en Allemagne, à Kehl, quelques km plus loin) qui nous as permis plusieurs fois de rentabiliser au maximum la première journée de notre pass interrail !

Quelques minutes après minuit, Mirele est prêt à partir en voyage ! (Kehl, Allemagne)
Départ au milieu de la nuit pour de nouvelles aventures…

En Allemagne la gestion des pannes est sans stress (en tout cas sur l’expérience qu’on en a eu) : 3 heures bloqué au milieu de la campagne mais les gens restent aimables et le personnel de la Deutsche Bahn offre les boissons pour rendre l’attente plus agréable (bon, on a eu le droit à du jus de pomme pétillant bizarre pour

En Autriche, il est tout à fait possible de consommer de l’alcool et de faire la fête dans les trains. On a ainsi eu plusieurs fois des voisins de trains qui sortent joyeusement la bière pour prendre l’apéro, parfois à des horaires improbables de la matinée

Au Danemark (mais aussi en Autriche) il y a des endroits où il faut appuyer sur un bouton pour que le train s’arrête. Heureusement on l’a compris à temps ce qui nous a évité de voir le train nous passer sous le nez !

Minilus demande au train de s’arrêter (Bunken, Danemark)

En Scandinavie, il y a des wagons « silence » que l’on peut choisir si on veut voyager sans bruit (ou pour éviter la conversation avec son compagnon de voyage si on le supporte plus 😉 ). Il y a aussi des aires de jeux pour les enfants dans des wagons spéciaux (toboggans, piscine à boules…). On peut aller prendre un café et aller en rechercher un deuxième si on a envie avec le même gobelet (café et pays nordique mériterait un article à lui tout seul par ailleurs !)

La Roumanie est une super destination si vous voulez prendre votre temps et découvrir lentement les paysages roumains. Les trains laissent passer les tracteurs ce qui permet des pauses bucoliques. On vous conseille également le confort incroyable des bancs de ses gares quand votre correspondance en milieu de nuit n’est pas assurée

Rien de tel qu’un petit somme avec Mirele pour reprendre de l’énergie pour la suite du voyage (Brasov, Roumanie)

En Slovaquie il y a des mini trains qui font à peine la taille d’un bus et qui polluent peut-être autant ? Ce ne sont pas des trains électriques et vu le sympathique bruit du moteur au démarrage on se pose des questions sur l’impact carbone de ce type de transport… A noter que sur les grands axes ce sont des trains tout conforts mais que plus on s’en éloigne plus on arrive sur des trains improbables !

Le mini train slovaque attend notre embarquement
(Banska Stiavnica, Slovaquie)

Au delà de cette découverte des usages du train d’un pays à l’autre, le voyage a aussi pu être l’occasion de faire de belles rencontres avec des personnes de tout horizons. Ces rencontres font partie intégrante de notre voyage et ont parfois pu en modifier le cours, comme ce contrôleur suédois avec qui nous avions échangé en anglais avant d’arriver en gare de Strömstad. Il nous avait parlé d’un ferry qui faisait la jonction Suède-Norvège pour quelques euros ce qui nous a permis d’économiser 2 jours de train et a, sans le savoir, contribué à la suite de notre voyage en nous permettant d’aller jusqu’aux îles Lofoten grâce à ce raccourci inespéré qui nous a permis de gagner le temps qui nous manquait pour accomplir ce projet !

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